Tech for Good, les étudiants du Web se mobilisent pour l’intérêt général

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C’est une réalité, qui se renforce sondage après sondage : les étudiants veulent s’engager pour imaginer un avenir plus respectueux et plus protecteur. Depuis des années, les professionnels du Web sont eux-aussi engagés dans cette approche, naturellement désignée sous le nom de : Tech for Good. 

Tech for Good, les étudiants du Web se mobilisent pour l’intérêt général

C’est une réalité, qui se renforce sondage après sondage : les étudiants veulent s’engager pour imaginer un avenir plus respectueux et plus protecteur. Depuis des années, les professionnels du Web sont eux-aussi engagés dans cette approche, naturellement désignée sous le nom de : Tech for Good. 

Pourquoi étudier dans le Web en 2022 ? Pour participer à la transformation de notre société ?

De nombreuses explications peuvent être avancées quand il s’agit d’identifier les causes de l’attractivité des études supérieures dans le Web. Les étudiants, intégrant une école du Web à Paris comme partout ailleurs, peuvent espérer optimiser leur insertion sur le marché de l’emploi, renforcer les opportunités de carrière, se destiner à des rémunérations attrayantes, … Mais les jeunes générations aspirent aussi à plus de « sens dans leur activité professionnelle », comme en témoignent toutes les études d’opinion réalisées auprès des étudiantes et étudiants.

Devenir un expert du Webmarketing, un spécialiste de la cybersécurité ou un professionnel reconnu de la Data répond certes aux attentes actuelles (et à venir) des acteurs économiques, mais cela engage aussi ces professionnels du numérique à participer à la transformation de notre société. Cela renforce la satisfaction des Digital Natives et autres générations Z, puisqu’ils se destinent à devenir acteurs de ces évolutions. Ces dernières se multiplient de plus en plus rapidement au gré des innovations techniques et technologiques.

Depuis plusieurs années, ce phénomène s’est renforcé en incitant les professionnels du numérique mais aussi les étudiants qui aspirent à le devenir à participer à un vaste mouvement mondial visant à concrétiser la volonté d’un avenir meilleur pour l’humanité grâce à la technologie. C’est ainsi que peut se définir le mouvement Tech For Good(littéralement la Technologie pour le meilleur).

 

Tech for Good, une ambition au-delà des études supérieures et des compétences de chacun

Ces innovations technologiques, mais aussi et surtout les applications qui en sont faites, doivent être, selon cette tendance, au service du « bien commun ». Au-delà des réponses apportées aux opportunités offertes aux acteurs économiques, travailler dans le web doit donc se traduire par un impact sociétal bénéfique et visible.

En d’autres termes, les professionnels du numérique, indépendamment de leur activité, doivent aussi œuvrer pour l’intérêt général. Cette ambition peut se traduire par de multiples expérimentations, et si le phénomène n’est pas récent (il a commencé à réellement se développer au début des années 2010), il a pris une tout autre dimension depuis l’initiative portée par la…France.

En effet, depuis 2018 et pour répondre à une ambition portée par Emmanuel Macron, président de la république, l’Appel Tech for Good réunit les entreprises internationales, les start-ups et tous les acteurs partageant une même ambition :

Tech for good : Innover pour le bien commun


La montée en puissance du Big Data (et de toutes les opportunités offertes par la gestion de ces données), l’émergence de l’Intelligence artificielle et du Machine Learning, le développement d’innovation de rupture comme la Blockchain, … sont autant d’étapes démultipliant les opportunités en la matière.

Se concentrant sur un secteur d’activité, la Tech For Good implique de se poser les bonnes questions (Quelle utilité pour le développement d’une nouvelle application ? Quelles conséquences après le lancement d’un nouveau service ? …) en y apportant des réponses, intégrant la dimension « universaliste » sans négliger pour autant les objectifs poursuivis par l’initiateur du projet (l’entreprise).

 

Étudier pour le bien commun, une nouvelle dimension pour les étudiants du Digital

Comme pour les nouvelles organisations du travail, cette sensibilité « Tech For Good » se traduit par de multiples initiatives, qui, peu à peu, commencent à être visible. Ainsi en est-il de l’économie sociale et solidaire (ESS), qui, depuis plusieurs années, réinvente le traditionnel schéma de business model des entreprises. La généralisation de l’ESS à l‘ensemble des secteurs économiques est lente, puisque devant surmonter de multiples freins ou obstacles.

Depuis plusieurs années, les innovations technologiques liées principalement à l’IA et à la Data ont ouvert de nouvelles perspectives à ce secteur à part de l’économie nationale. Le numérique a offert l’opportunité d’assurer à ces actions de l’ESS, jusqu’alors confidentielles, une portée à grande échelle, nécessaire pour garantir son développement. L’exemple est parlant, parce qu’il se traduit concrètement dans le quotidien des Françaises et des Français et génère de nouvelles perspectives bénéfiques au bien commun.

Bien d’autres initiatives sont prises dans tous les secteurs. Car ces bénéfices pour le bien commun ne sont plus aujourd’hui cantonnés aux activités traditionnelles, que sont la santé, l’éducation ou encore la sécurité. Et c’est aux étudiantes et étudiants, terminant actuellement leur formation initiale, qu’il appartiendra d’amplifier le mouvement pour inscrire le Tech For Good dans la durée.


Du Tech For Good à la cause environnementale, quand la globalité s’étend à tous les métiers du numérique 

S’agissant des objectifs assignés à ce mouvement Tech for Good, nous avons compris qu’ils étaient multiples et concernaient tous les secteurs d’activité. En revanche, ils ne peuvent ignorer les aspirations générales de la population française et plus généralement de la population mondiale. Naturellement, la cause environnementale participe de ce mouvement.

Green IT, Tech for Good, Green Tech, … les qualificatifs ne manquent pas pour lister toutes les ambitions nées de ces nouvelles ambitions. Si toutes peuvent être englobées dans  l’approche Tech for Good, il convient de distinguer, concernant cette approche environnementale , deux grandes thématiques bien distinctes :

  • La technologie peut participer à réduire l’empreinte environnementale d’un secteur d’activité, que ce soit par le biais du Machine Learning ou encore du développement de nouvelles applications. On évoque alors plus volontiers le mouvement de Green Tech
  • On peut aussi penser à la volonté de réduire cet impact environnemental s’agissant du secteur du numérique, et ainsi rendre le Digital plus durable et plus responsable. On évoquera alors plus facilement l’approche de Green IT.

Quelle que soit l’appellation retenue, l’objectif reste le même en préservant les ressources naturelles, en limitant les nuisances de l’activité humaine, et en protégeant le développement de demain.

Parce que la cause est partagée par une majorité des citoyens au niveau mondial, les actions sont innombrables et concernent tous les secteurs d’activité. Ainsi, lorsque votre école du Web de Paris signe la charte Planet’ Tech Care,  elle s’engage concrètement à réduire son impact environnemental.

 

Les étudiants Web en 2022 pour un numérique plus durable et plus responsable

Cette cause environnementale, appliquée au secteur du numérique comme à tout autre secteur, est portée par les professionnels, les étudiants mais aussi les autorités publiques. Le Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a déjà formulé des principes de bonne conduite pour rendre ces nouvelles technologies plus vertueuses. Il a également conduit de nombreuses études, soulignant que le numérique, avec 15 millions de tonnes équivalent CO2,  au sens large est actuellement responsable de 2 % des émissions de gaz à effet de serre, et que cela pourrait atteindre 7 % dans les prochaines années.

Certes, la France n’est pas le mauvais élève en la matière, puisqu’au niveau mondial, le numérique pèse pour 4 % des gaz à effet de serre. La crise actuelle (guerre en Ukraine) n’a fait qu’amplifier le mouvement, en soulignant l’indispensable nécessité d’une plus grande sobriété énergétique. Les étudiants partagent non seulement le constat mais aussi l’envie d’agir. En effet, contrairement à leurs ainés, les étudiants sont pleinement conscient des enjeux et de la situation.

Moins de 1 % des étudiants nie le réchauffement climatique, alors que 95 % des étudiants expliquent ce dernier par les activités humaines. (Consultation nationale étudiante (CNE) menée entre octobre 2019 et janvier 2020). On ne peut donc pas s’étonner, que pour l’année 2019-2020, ce sont plus de 110.000 étudiants qui étaient engagés dans un des cursus conduisant aux 200 diplômes consacrés à l’environnement (+ 60 % depuis 2008).

En revanche, les étudiants, quelle que soit leur filière et leur cursus, ont également conscience que l’approche doit être globale et générale. Ils sont tous concernés. Ainsi, la grande majorité de ceux-ci (69 %) souhaite « être davantage formé aux enjeux environnementaux », une autre forme d’exprimer son envie de participer au mouvement plus général encore : Tech for Good.