A la Digital School of Paris, tout est fait pour permettre aux étudiants d’étudier dans les meilleures conditions. Mais, les moyens déployés par l’école du Web de Paris peinent aussi à combler les lacunes, nées du manque de moyens dans le système éducatif français. La fracture numérique n’est pas que théorique mais se révèle être une réalité pour de nombreux élèves, un obstacle à surmonter ….
L’école du Web, un cadre pour se former au numérique dans les meilleures conditions
Les métiers du Digital et du Web impliquent l’acquisition de connaissances et de compétences spécifiques, que la Digital School of Paris propose d’enseigner à ses étudiants. Plus la transformation numérique de notre société progresse, et plus les exigences des entreprises sont fortes, avec une recherche de candidats de plus en plus spécialisés. Ainsi, le Webdesigner, qui était le garant du visuel sur la Toile pendant des années, est peu à peu remplacé par l’expert Digital UX / UI Design.
Cette spécialisation des cursus amène les étudiantes et les étudiants à privilégier le choix d’une école du Web connue et reconnue, voie privilégiée pour concrétiser leurs ambitions. Bien que l’acquisition de nouvelles connaissances et compétences reste la priorité, le cadre et les infrastructures liées à ces études s’imposent eux-aussi comme essentiels. Ainsi, le campus de la Digital School of Paris offre tout le confort imaginable pour pouvoir se former au numérique dans les meilleures conditions. Plus de 250 ordinateurs sont ainsi répartis à travers les 11 salles de cours sur 1.000 m2 avec la couverture d’un réseau Wi-Fi accessible à chaque instant.
Quand la fracture numérique freine les ambitions des élèves, la réalité de la fracture numérique
Mais ces aménagements pensés pour optimiser les chances de réussite des étudiants ne sont pas la généralité dans le système éducatif français. Avant de pouvoir rejoindre une école du Web, les étudiantes et étudiants ont du apprendre à pallier les carences de l’Ecole Française. C’est ce que nous révèle une étude du Cnesco (Centre national d’étude des systèmes scolaires), publiée le 15 octobre 2020. Alors même que tous les spécialistes s’accordent à souligner l’importance de la précocité de cette formation au Digital, le constat est accablant pour les écoles primaires, collèges et autres lycées/ Certes, les initiations au codage dès l’école primaire doivent susciter de nouvelles vocations pour former les experts du Développement Web de demain.
Cette étude souligne les carences en matière d’équipements informatiques, en pointant les écoles primaires du doigt. Dans ces établissements, il n’existe qu’un ordinateur pour 12.5 élèves, ce qui reste insuffisant pour répondre à ce besoin d’initiation. Le rapport détaille aussi la moyenne européenne en la matière (un poste informatique pour 8 élèves), soulignant que des disparités risquent de se creuser au sein de l’Europe.
Infrastructure et équipement informatique, le socle de toute formation au Digital
La situation s’améliore au collège, où un poste informatique pour 4.5 élèves a été identifié. Au lycée, ce taux d’équipement reste similaire. Cela permet certes le travail en groupe mais rend quasiment impossible une initiation individuelle des élèves.
Ce manque criant d’équipements informatiques se double de problèmes « techniques », que le rapport du Cnesco regrette. Quel est l’intérêt de conserver une salle informatique fermée en dehors des heures de cours ? Pourquoi la quasi-totalité des établissements scolaires ont-ils privilégié les ordinateurs de bureau en lieu et place aux ordinateurs portables ? Comment expliquer que seuls 36 % des collèges et lycées disposent d’une connexion Internet accessible dans tout l’établissement.
On comprend, que l’urgence pour améliorer la formation numérique en France passe par une augmentation des moyens financiers et techniques, alloués à cette ambition. Réduire la fracture numérique a été décrétée comme une priorité nationale par le gouvernement, d’autant plus que bien souvent cette fracture numérique renforce les fractures territoriales (les zones les plus fragiles économiquement abritent en général les établissements scolaires les moins équipés).