Métaverse et web 3 : en quoi ces innovations sont des opportunités ?

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Métaverse et web 3 : en quoi ces innovations sont des opportunités ?

Les innovations techniques se multiplient à un rythme de plus en plus rapide. Non seulement, la transformation digitale explique l’évolution inéluctable vers le Web 3.0, mais elle permet également l’ambition de se projeter dans un avenir plus virtuel avec le métaverse ou métavers. Web 3.0 et métavers participent grandement à l’avenir du numérique, impliquant l’acquisition de nouvelles compétences (de nouveaux métiers apparaîtront dans un avenir proche pour accompagner ces transformations majeures) d’une part, mais aussi l’élaboration de nouvelles stratégies pour profiter des innombrables opportunités, qui découlent de ces évolutions. 

 

En quoi consiste le métavers ?

Pouvant être défini comme « un monde virtuel, allant au-delà du monde réel », le métavers peut prendre de multiples formes. Le sujet est au cœur des débats, depuis que Marc Zuckerberg a prédit, en octobre 2021, la fin de l’internet 2 D au bénéfice d’un monde virtuel en 3 dimensions, qualifié de métavers ou métaverse. Ces modèles virtuels, en lien avec une certaine forme de réalité, ont été évoqués pour la première fois au début des années 1990 notamment à travers le roman de Neal Stephenson « Snow Crash ». Mais les questions actuelles liées à ces univers virtuels résultent bien de la prise de position du créateur de Facebook. 

 

En devenant Meta, le premier des réseaux sociaux au monde a fait de ces mondes virtuels un enjeu d’avenir. Pour autant, cette réalité virtuelle ne se concrétise pas de la même manière pour tous les spécialistes engagés en la matière. Comment le définir et prédire les transformations qu'il engendrera ? Nul n’est capable de le détailler aujourd’hui, bien que de multiples applications concentrent l’attention des ingénieurs et des développeurs Web. 

Il ne s’agit pas uniquement d’offrir la possibilité de créer des personnages virtuels (avatars), capables d’évoluer dans des environnements interactifs comme le font déjà certains jeux vidéo immersifs. Le métavers dépasse la simple question des objets virtuels et des expériences de réalité augmentée. Bien évidemment, les casques de réalité virtuelle (casques VR, oculus rift, …) et les casques de réalité augmentée (HoloLens, …) contribuent aux promesses ouvertes avec le déploiement du métavers.

 

Mais dans l’esprit de certains, à commencer par Meta, le métavers sera accessible à tout un chacun sans ces outils de connexion à des mondes virtuels. La connexion à ces environnements virtuels devra alors être possible à partir d’un simple Smartphone, d’un ordinateur ou d’une tablette tactile. Le métavers doit permettre de créer un univers complet et global, assurant d’innombrables projets immersifs.

Si chaque utilisateur pourra se projeter avec son avatar dans ce qui devrait ressembler à des « réalités virtuelles », il pourra alors se confronter aux éléments de réalité augmentée pour interagir avec le monde virtuel, sans se détacher de la réalité. Les opportunités sont immenses pour les entreprises, indépendamment de leur secteur d’activité. En effet, l’immersion totale caractéristique du métavers dépasse le stade de la simple réalité augmentée mais aussi celui de la réalité virtuelle. Au-delà des jeux vidéo (le jeu vidéo immersif a ouvert la voie de cet univers virtuel), on imagine aisément les possibilités de ces environnements virtuels dans le domaine de la cuisine, de l’immobilier, de la science ou encore de l’information.

 

Faire découvrir la réalité à travers des visites virtuelles (découvrir), retranscrire la réalité à travers une représentation virtuelle (explorer), rendre compte d’une réalité complexe à saisir sans l’aide de la virtualisation (comprendre), modifier la réalité pour expérimenter l’environnement virtuel avec un simulateur par exemple (se former), … L’espace virtuel répond à toutes ces ambitions / opportunités.

 

Pour les entreprises, la virtualité (créer des espaces virtuels pertinent) ne doit pas occulter la réalité du produit et / ou la réalité des prestations. Avec ou sans dispositifs de réalité virtuelle (casque de réalité virtuelle par exemple), l’approche immersive et naturellement interactive doit s’inscrire dans une stratégie clairement établie. Le modèle virtuel reste donc à créer et à adapter aux ambitions de chacun. C’est ce que les entreprises s’efforcent d’accomplir en imaginant une expérience virtuelle attirante pour leurs prospects et bénéfique pour leur développement.

 

Ce qu’il faut retenir du métavers

Considéré comme le prolongement naturel des groupes virtuels et des jeux vidéo, le métavers ambitionne de proposer une réelle immersion d’un personnage réel dans un monde virtuel, garantissant ainsi des interactions avec d’autres utilisateurs mais aussi avec les objets et même l’environnement ainsi créé. Les opportunités sont innombrables (commerce virtuel, formation immersive, …).

 

Qu’est-ce que le web 3.0 ? 

Souvent désigné sous les termes de « web sémantique » ou de « web intelligent », le Web 3 ou Web 3.0 représente l’utilisation la plus utilisée pour désigner l’avenir du Digital. Le Web 1.0 consacrait la notion de consultation d’informations de manière statique, jugée aujourd’hui archaïque. Le Web 2.0, apparu au milieu des années 2000, marquait une orientation plus collaborative, permettant l’émergence des plateformes de réseaux sociaux notamment. Le Web 3.0 constitue donc une nouvelle étape, évoquée pour la première fois, au milieu des années 2010. 

Avec le web 3, l’architecture des systèmes d’information se veut bien plus agile, et les types d’interfaces se multiplient pour accompagner la « (re)prise de pouvoir des Internautes ». Ce Web nouvelle génération s’appuie notamment sur le traitement des données massives (Big Data) mais aussi sur une connectivité optimale (les appareils connectés se multiplient) pour révolutionner les usages d’une part mais aussi pour offrir de nouveaux services aux internautes/utilisateurs. 

 

Davantage connectées avec les applications mobiles innovantes et les supports de l’iOt (Internet des Objets), les nouvelles infrastructures digitales peuvent désormais, grâce au Big Data, répondre plus efficacement et plus directement aux besoins réels des utilisateurs. De puissants algorithmes autorisent ainsi le traitement des données en temps réel.

Les startups et autres incubateurs de la French Tech notamment rivalisent d’imagination pour que ces évolutions fassent naître de nouvelles opportunités en termes de développement. Les grands groupes, comme chaque start up, doivent s’emparer de cette nouvelle approche pour optimiser leur compétitivité et leur efficacité. 

On souligne souvent que la blockchain, une innovation de rupture, participe en partie à l’avènement de ces infrastructures digitales du Web 3.0. En s’appuyant sur ces technologies innovantes, dont celle de la Blockchain, les acteurs du Web 3 peuvent assurer aux utilisateurs une interaction en toute sécurité et d’une manière décentralisée. Alors que les premières heures de la Toile étaient marquées par un aspect centralisateur (les géants du Web gèrent et contrôlent l’usage qui en était fait), le Web 3.0 promet de redonner la liberté aux utilisateurs, en les incitant à se détacher du contrôle de ces derniers. 

 

Dans tous les cas, ce Web 3.0 appelle tous les acteurs économiques à s’emparer de ces technologies innovantes afin de s’adapter aux nouvelles habitudes et aux nouvelles aspirations des utilisateurs. Des startups aux grandes entreprises, tous ces acteurs sont contraints de faire évoluer leur système et leur architecture en intégrant tous les outils innovants, dont le rythme de création se multiplie (Cybersécurité, Intelligence artificielle, machine Learning, …). 

 

Ce qu’il faut retenir du Web 3.0 !

Évolution naturelle du développement de l’Internet, le Web 3.0 vise à accroître l’interconnexion des données, afin de les rendre plus facilement et rapidement exploitables. Devant servir à l’élaboration d’un environnement plus connecté et plus intelligent, et s’appuyant sur les technologies innovantes, le Web 3.0 doit être plus « utile » aux internautes.

 

Web.3 et métaverse : en quoi sont-ils complémentaires ?

Même si le métavers peut être qualifié d’une extension d’Internet quand le Web 3.0 représente, quant à lui, une évolution, ces deux tendances peuvent cependant être complémentaires dans la mesure où elles visent le même objectif : assurer l’expérience utilisateur la plus optimale possible.

Ainsi, le recours aux technologies les plus innovantes (Blockchain, Intelligence artificielle, Big Data, … ) s’impose comme une des voies privilégiés pour parvenir à créer davantage d’interconnexion, rendre le traitement des données plus rapide (et même viser le traitement en temps réel), et garantir un univers plus immersif. Le développement Web comme le développement d’applications tant pour le métavers que dans le cadre du glissement vers le Web 3.0 implique donc les mêmes contraintes et exigences. 

D’autre part, puisque le web 3 ambitionne d’optimiser les interactions notamment à travers une plus grande fluidité de des réseaux et des infrastructures, cela permettra de faciliter l’élaboration des univers virtuels nécessaires au métaverse. La finalité commune – la création d’un univers en ligne plus riche, plus interactif et plus fluide - implique des efforts partagés par tous les professionnels concernés. Car Web 3.0 et métaverse exigent et exigent davantage, dans les mois et les années à venir, des compétences de plus en plus exigeantes et spécifiques.

 

Quels métiers d'avenir en lien avec la métaverse et le web.3 ?

Depuis des décennies, le numérique a créé d’innombrables nouveaux métiers, et cette tendance perdurera et est même appelée à s’accélérer dans le cadre du métaverse et du Web 3.0. Par définition, les nouveaux métiers à venir ne peuvent être connus. En revanche, l’essor de ces deux tendances d’avenir impliquent déjà de faire appel à des compétences spécifiques, et donc à des professionnels reconnus. 

Le métier de développeur Web figure en tête de liste des postes appelés à devenir prépondérants, puisqu’ils sont à l’origine même de ces évolutions. Ils devront s’appuyer sur des experts en Blockchain, capables de traduire ces caractéristiques de cette innovation en avantages et opportunités pour les entreprises. D’autres exigences se font sentir, comme la nécessité d’améliorer significativement la collecte, l’analyse et l’interprétation des données dans le Web 3.0, une tâche que pourront relever les analystes de données sémantiques

 

 

Pour accompagner l’émergence d’un (ou plusieurs) métavers, les designer UX en réalité virtuelle pourront satisfaire aux nouvelles contraintes, qu’il s’agisse du design sonore ou encore des interactions spatiales. 

En réalité, toutes les fonctions socles de l’entreprise sont concernées par ces deux évolutions majeures. Ainsi, le marketing du métaverse s’attachera à la promotion (publicité) et à la vente de produits et de services dans des univers virtuels.