Le growth hacking est l’un des nouveaux métiers du digital accessible après une formation digitale. Le growth hacker a pour mission de booster la croissance d’une entreprise, généralement une startup, en mettant en œuvre une stratégie de webmarketing efficace. Il doit réaliser sa mission dans un laps de temps le plus court possible et avec un minimum de moyens.
Le rôle du growth hacker est de booster la croissance d’une entreprise en utilisant des techniques innovantes et rentables. Pour atteindre son objectif, il s’appuie sur l’analyse des données, l’optimisation des leviers d’acquisition et de conversion, et l’amélioration de l’expérience utilisateur. Le growth hacker travaille en mode agile, c’est-à-dire qu’il teste rapidement ses hypothèses pour trouver les meilleures solutions.
Il est en charge de définir des indicateurs clés de performance (KPI) et de fixer les objectifs de performance. Parmi les techniques d’acquisition client les plus pertinentes, on trouve bien sûr l’utilisation des réseaux sociaux ou encore l’inbound marketing. Il va parfois être amené à travailler sur le référencement SEO, voire l’amélioration de l’expérience utilisateur sur le site web.
Le growth hacker est un véritable touche-à-tout qui maîtrise plusieurs domaines : SEO, développement web, data science, UI/UX, emailing, entre autres. C’est un créatif capable de mettre en œuvre des stratégies originales et efficaces.
Pour y arriver, il dispose d’un large panel de compétences :
Les growth hackers actuellement en poste sont souvent des autodidactes. Beaucoup ont exercé des missions dans le webmarketing, le référencement ou le développement, avant de se spécialiser en growth hacking. Il existe également depuis peu des formations courtes (certaines certifiantes), dont certaines finançable avec le CPF.
En moyenne, un growth hacker débutant peut prétendre à environ 35 000 € brut par an. Avec un bon niveau d’expertise, il peut se positionner sur une fourchette de 40 000 € et 50 000 € brut annuel, voir pour un profil avec une grosse expertise jusqu’à 65 000 € brut annuel.
Si le métier de growth hacker est plutôt adapté à une startup, deplus en plus d’entreprises commencent à y faire appel. Un growth hacker a également sa place au sein d’une agence de webmarketing. Il peut travailler seul ou au sein d’une équipe.
Les perspectives d’évolutions sont plutôt larges et vont dépendre de l’entreprise dans laquelle le growth hacker est employé, mais surtout de ses ambitions et de ses goûts. Il est fort probable qu’il soit amené à endosser un rôle porteur d’une vision stratégique, ou un poste d’encadrement. Ainsi, il pourra évoluer en tant que responsable webmarketing, responsable acquisition, Product Manager par exemple. Il pourra aussi se lancer en freelance ou même créer sa propre agence de growth hacking.
Le growth hacking est un métier d’avenir qui offre des opportunités de carrière dans un secteur en pleine croissance. C’est le rôle parfait pour un passionné d’informatique et de marketing, qui aime pouvoir sortir du cadre.