Quand le logement étudiant devient un enjeu central pour réussir ses études supérieures !

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Les tensions persistantes du marché immobilier affectent depuis longtemps le logement étudiant. La pénurie de ce type de logements complique la préparation de la rentrée étudiante pour de nombreux étudiants et cela peut conduire à une détérioration des conditions pour étudier mais aussi à un abandon des ambitions personnelles.

 

Quand le logement étudiant devient un enjeu central pour réussir ses études supérieures !

Les tensions persistantes du marché immobilier affectent depuis longtemps le logement étudiant. La pénurie de ce type de logements complique la préparation de la rentrée étudiante pour de nombreux étudiants et cela peut conduire à une détérioration des conditions pour étudier mais aussi à un abandon des ambitions personnelles.

 

École du Web ou université, la vie étudiante à organiser

Pour les lycéennes et les lycéens, comme pour les étudiants, la rentrée universitaire de septembre implique une préparation rigoureuse. Au-delà du choix du cursus à suivre (la problématique de la vie étudiante ne diffère guère entre une étudiante préparant le Diplôme d’Etat d’infirmier et un étudiant ambitionnant de décrocher un mastère Digital Marketing), les étudiants se doivent de réfléchir et d’anticiper l’organisation de leur prochaine vie d’étudiant. Cela implique notamment l’élaboration d’un budget, dont les limites et les contraintes seront définies par la situation spécifique de chacune et chacun. Entre les frais de la vie quotidienne, les problématiques de transport et toutes les autres dépenses liées plus ou moins directement aux études supérieures, le budget d’une année étudiante reste un sujet de préoccupation pour la quasi-totalité des étudiants. Et la question du logement se révèle être prépondérante.

 

Le logement étudiant, une question pouvant influer sur le parcours de formation des étudiants

En effet, intégrer une école du Web à Lille ou à Paris peut amener à devoir se poser la question du logement étudiant, si l’apprenant ne réside pas, de manière habituelle, dans la ville d’implantation de son institut de formation. Il s’agit alors de trouver un logement à loyer modique, permettant à l’étudiant ou à l’étudiante de pouvoir travailler dans les meilleures conditions. Faute de logement à prix accessible, certains étudiants sont contraints de renoncer à leurs ambitions d’études supérieures. Et en la matière, la situation n’est guère favorable aux étudiants. Pour l’année 2021 – 2022, la France offrait 230.000 logements à tarifs dits sociaux. Avec plus de 2.7 millions d’étudiants, l’offre s’avère largement insuffisante, même en y ajoutant le parc privé, le pays peine à offrir 380.000 logements étudiants. A cette pénurie de logements, l’Observatoire de la vie étudiante rappelle également, que le premier poste de dépense des étudiants est évalué en moyenne à 550 euros mensuels. On comprend, dans cette situation, que la recherche d’un logement constitue une priorité pour un grand nombre d’étudiants. Certes, les pouvoirs publics oint initié au début des années 2010 un vaste programme de construction, dont les effets tarderont à se faire sentir, puisque « mis en sommeil » pendant toute la durée de la crise sanitaire du coronavirus. 

 

Quand les étudiants sont contraints de travailler pour financer leur vie étudiante !

Pour pouvoir subvenir à leurs besoins, les étudiantes et étudiants sont de plus en plus nombreux à devoir travailler pour financer en tout ou en partie ces dépenses étudiantes. Plus de 40 % des étudiants doivent ainsi travailler pour pouvoir satisfaire à ces exigences financières, et parfois même le revenu, généré par ces « jobs étudiants » se révèle insuffisant pour couvrir l’ensemble des dépenses contraintes, dont le logement. A l’instar de la Digital School of Paris, de nombreux organismes de formation proposent des avantages à leurs étudiants, notamment en ce qui concerne le logement. Mais avec des budgets toujours en hausse, il devient de plus en plus difficile de pouvoir étudier sans disposer d’un revenu. Et ce dernier oblige les apprenants à redoubler d’efforts, puisqu’à cette charge de travail doivent s’ajouter les efforts à accomplir pour obtenir le diplôme souhaité. Devoir travailler pour pouvoir se loger et étudier peut être un obstacle supplémentaire à la réussite du parcours. Bien évidemment, le choix de suivre des études en alternance, en signant un contrat de professionnalisation, peut constituer une alternative pertinente et adaptée. Bien que les études en alternance soient avant tout présentées comme un levier pour être plus rapidement opérationnel et ainsi optimiser son insertion professionnel, elles constituent aussi une solution à ces problématiques financières.