Réussir ses études supérieures, un objectif remis en cause ?
Thursday, 24/10/2025 - 11:10
Venu d’Outre-Atlantique, un débat se fait entendre, depuis plusieurs semaines, dans l’Hexagone. Ainsi, dans son édition du 23 octobre, le magazine l’Express y consacre un dossier titré : « Diplômes – La Crise qui vient ». Traditionnellement, les diplômes de l’enseignement supérieur représentaient un levier pour faciliter l’accès à l’emploi. Cela ne serait plus le cas, et la dénonciation de ce constat est faite depuis plusieurs années aux Etats-Unis, pays souvent annonciateur des tendances de demain. Digital School of Paris (DSP), école du Web reconnu, explore les raisons pouvant expliquer cette réalité, mais aussi et surtout comprendre si cela impacte, et de quelle manière, les parcours de formation spécialisés dans le Digital.
Les diplômes de l’enseignement supérieur, toujours un levier d’employabilité ?
En 2025, les étudiantes et les étudiants sont eux-aussi pleinement conscients de ces problématiques, qui comment à apparaître en France. Aux États-Unis, 2024 a marqué une première dans cette course aux diplômes. Le taux de chômage des diplômés âgés de 22 à 27 ans (5.8 %) était plus important que la moyenne nationale (4 %). Les diplômes de l’enseignement supérieur outre-Atlantique ne représentent donc plus ainsi le bouclier qu’ils ont été pendant longtemps en termes d’employabilité.
D’un autre côté, 1/3 des chômeurs de longue durée (plus de 6 mois sans activité professionnelle) aux États-Unis sont diplômés de l’enseignement supérieur. Il s’agit de signes inquiétants pour les futures générations aux États-Unis mais aussi dans tous les pays à travers le monde, dont la France. Non seulement, ces diplômes garantissent moins l’accès au marché du travail, mais ils contribuent moins à améliorer les conditions de travail des jeunes diplômés. Ainsi, une étude de The Economist a révélé qu’en 2024, la rémunération moyenne des diplômés de l’enseignement supérieur était 50 % plus élevée que ceux issus du secondaire. Seulement, cette différence s’établissait en 2015 à 69 %. Le recul est important. Cela augure-t-il d’un avenir morose pour les étudiantes et étudiants en France ?
Les études supérieures en France, une orientation à bien réfléchir au vu des défis de demain
Si ces questions commencent à se poser en France, les statistiques commencent à peine à révéler l’apparition de ce déclin, évoqué ci-dessus. Ainsi, selon la dernière étude de l’OCDE, le taux de chômage des 25-35 ans diplômés de l’Enseignement Supérieur en France était de 6.3 % en 2024. Comment et pourquoi expliquer une telle tendance qui s’amorce dans l’Hexagone ? Trois raisons majeures peuvent être soulignées, même si les causes sont bien plus multiples.
- Le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur n’a cessé de croitre depuis une trentaine d’années. Tout comme la volonté politique de faire parvenir 80 % d’une classe d’âge au bac, cette augmentation continue a pu, aux yeux des entreprises notamment, conduire à une forme de « dépréciation » et de « dévaluation » des diplômes et des titres professionnels. En France, plus d’un jeune sur deux (53 %) de 25-35 dispose aujourd’hui d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Le diplôme ne représente donc plus, dans ces conditions, la valeur d’excellence qu’il pouvait afficher il y a quelques années.
- Les cursus (et donc les diplômes) se sont de plus en plus spécialisés ces dernières années. Ainsi, envisager des études supérieures dans le Digital doit conduire les apprenants à choisir entre le Webdesign, le développement informatique, le marketing digital ou encore la Data Science, la Cybersécurité, l’UX Design. Ces spécialisations, nécessaires pour satisfaire aux besoins des entreprises, se sont parfois effectuées au détriment de compétences de base. Ainsi, interrogé par les journalistes de L’Express, l’économiste Eric Charbonnier se désole : « 5 % des diplômés du supérieur n’ont pas les compétences en lecture d’un enfant de 10 ans. »
- « Cette crise des diplômes se dessine alors même que le tsunami de l’intelligence artificielle n’a pas encore déferlé » soulignent les journalistes de l’Express dans ce dossier. Cette IA représente un risque pour les tâches intellectuelles et donc pour les futurs diplômés. L’intelligence artificielle générative permet désormais la montée en compétences d’actifs non-diplômés. Grâce aux outils innovants, ces actifs vont se substituer aux cadres et managers, les diplômés de l’enseignement supérieur. Certains spécialistes parlent de nivellement des compétences cognitives, expliquant en partie cette « surproduction d’élites ». Les jeunes diplômés sont aujourd’hui directement concurrencés, et la tendance devrait s’accélérer et s’amplifier.
Quel cursus privilégier en 2025 pour renforcer sa capacité à se projeter dans un avenir professionnel prometteur ?
Toutes les études supérieures ne se révèlent pas impactées de la même manière par cette dépréciation des diplômes. Les spécialistes soulignent ainsi la nécessité de disposer de compétences spécifiques pour continuer à multiplier les opportunités liées à l’intelligence artificielle. Ainsi, les étudiants se destinant à des carrières dans la Data Science ou dans le développement informatique se retrouvent relativement protégés par rapport à d’autres spécialisations. En revanche, quelle que soit la spécialité choisie, les études doivent s’élargir à une approche plus globale, et permettre ainsi aux jeunes diplômés de pouvoir s’adapter à toutes les tâches transverses. Le titulaire d’un mastère Data Engineer pourra non seulement garantir l’élaboration des solutions permettant l’appropriation et la maitrise de l’intelligence artificielle, mais également participer au pilotage de projets numériques plus ambitieux encore (lancement de nouveaux sites ou applications, ouverture de nouveaux marchés, …).
D’un autre côté, pour pouvoir surmonter ce que les économistes qualifient de « taylorisme algorithmique », les étudiants doivent, outre les compétences professionnelles acquises (les Hard Skills) démontrer qu’ils peuvent se distinguer des tâches effectuées par ces outils innovants, notamment en termes de compétences relationnelles. Les Soft Skills, déjà très plébiscitées par les recruteurs aujourd’hui, sont appelées à prendre davantage d’importance dans les années à venir. Ce ne sont donc pas les diplômes en tant que tels, qui semblent être remis en cause mais bien le corpus de chacun des parcours de formation qui doit être révisé, en offrant davantage de place et d’importance à ces compétences plus personnelles. Ce sont sur ces dernières, que devraient se baser, dans les prochaines années, les opportunités de recrutement.
S’inscrire à la Digital School of Paris, un choix pertinent et prometteur
Dans ces circonstances, on comprend que le choix du cursus prend une place encore plus importante. Si les études dans le Digital se révèlent plus épargnées que d’autres par ce déclinisme qui s’annonce, ce n’est qu’à la double condition, évoquée ci-dessus :
- Garantir outre les compétences spécifiques liées au choix de la spécialisation, une maitrise de l’approche globale de l’écosystème,
- Assurer aux futurs diplômés la capacité à se former en permanence pour pouvoir se réinventer au même rythme que l’émergence des nouveaux outils d’IA.
S’inscrire dans une école du Web reconnue, comme la Digital School of Paris, constitue donc le socle pour renforcer l’efficacité de ce choix. Au-delà de cette inscription, le choix de suivre ses études en alternance représente également un atout pour acquérir rapidement cette capacité à se révéler plus résilient et adaptable.
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