Quel projet professionnel après des études dans le Web ?

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Bien souvent quand les étudiants choisissent le diplôme qu’ils souhaitent obtenir, ils souhaitent alors pouvoir exercer un métier, une fonction, qui se situe alors au cœur de leur projet professionnel. Aujourd’hui au-delà de la profession, étudier dans le Web doit aussi préparer à une nouvelle façon de concevoir son évolution professionnelle. Salarié, freelance, slasheur, … de nouvelles opportunités apparaissent, impliquant une préparation de la part des étudiants.

Quel projet professionnel après des études dans le Web ?

Bien souvent quand les étudiants choisissent le diplôme qu’ils souhaitent obtenir, ils souhaitent alors pouvoir exercer un métier, une fonction, qui se situe alors au cœur de leur projet professionnel. Aujourd’hui au-delà de la profession, étudier dans le Web doit aussi préparer à une nouvelle façon de concevoir son évolution professionnelle. Salarié, freelance, slasheur, … de nouvelles opportunités apparaissent, impliquant une préparation de la part des étudiants.


Étudier dans le Web et le numérique mais pour quel contrat ?

Les étudiants suivant actuellement un cursus dans notre école du Web de Paris et/ou se préparant à obtenir un diplôme leur conférant le titre d’Expert du Digital. Plus que dans toute secteur d’activité, les études supérieures dans le numérique doivent préparer à se confronter à un marché du travail qui a connu de profondes mutations. Les métiers du Web participent de ces évolutions, et les projectives soulignant qu’une majorité des nouveaux métiers du numérique de demain n’existent pas encore aujourd’hui renforcent la nécessaire préparation à laquelle doivent s’initier les étudiantes et les étudiants.

Pendant longtemps, l’insertion professionnelle pour les étudiants passaient principalement par la signature d’un contrat de travail, et le CDI a souvent symbolisé la réussite d’un parcours, d’un projet. Aujourd’hui, les étudiants n’attendent plus nécessairement les mêmes attentions de la part de leur futur employeur. La relation verticale rigide s’est peu à peu effacée, en laissant se développer une place plus importante donnée aux salariés. On est passé en quelques décennies d’une relation de subordination totale à une relation de collaboration, au sein de laquelle les nouveaux employés peuvent participer à la gouvernance mais aussi à la prise de décision stratégique.

Si les recruteurs restent maîtres des critères qu’ils définissent quand ils recherchent de nouveaux collaborateurs, ils soignent aussi davantage les conditions de travail, le bien-être des salariés au travail ou encore leur image de marque-employeur. On retrouve cette nouvelle dimension dans les stratégies RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) que les acteurs économiques s’efforcent de développer.

 

Le sens au travail, une nouvelle aspiration fondamentale après des études en école du Web !

Cette nouvelle relation entre salariés et entreprise s’est doublée de nouveaux modes d’organisation du travail, répondant à la même logique et dans le même esprit. L’organisation verticale, impliquant un schéma organisationnel rigide du Manager à l’exécutant, a été remplacée par une approche plus collaborative, notamment à travers les méthodes dites « agiles ». Cela participe non seulement à l’efficience des services mais cela répond également aux nouvelles aspirations des étudiantes et étudiants d’aujourd’hui, prêts à s’engager plus intensément dans des causes qui leur sont chères. Pourtant, à en croire la dernière étude de l’Institut Gallup, seuls 7 % des actifs français se sentiraient « réellement engagés » dans leur travail.

Cette évolution n’est pas sans conséquences sur les études supérieures, plébiscitées à la fois par les étudiants et les acteurs économiques. Ce travail collaboratif implique en effet à chacun des collaborateurs de :

  • Être un spécialiste reconnu dans son domaine de prédilection (pour les métiers du Web, on pourra ainsi évoquer le développement Web, le Webmarketing, la Cybersécurité, …)
  • Disposer d’une vision globale de l’écosystème dans son ensemble (Un architecte Web ne peut ignorer les exigences du responsable Marketing Digital, ou encore les contraintes de l’UX Design)
  • Afficher la capacité à se former en permanence afin de pouvoir répondre aux transformations qui se font de plus en plus rapidement (innovations techniques, technologiques, nouvelles opportunités liées à ces dernières, …)

On peut souligner ici, que si ce constat peut être dressé pour tous les secteurs d’activité, il est encore plus pressant en ce qui concerne l’univers du Web et du Digital.

Engagement, spécialisation, attentes plus fortes vis-à-vis de l’employeur, …, toutes ces évolutions ont donc profondément transformé le marché de l’emploi. Le contrat de travail à durée indéterminée, le précieux CDI d’antan, reste tout autant recherché par les étudiants même si ces derniers entendent, à leur tour, être plus sélectifs (une sélectivité qui pourrait encore s’accroitre au regard des pénuries de compétences numériques, qui s’annoncent selon les spécialistes).

 

Devenir freelance, se lancer comme indépendant, …une opportunité supplémentaire après l’obtention d’un diplôme

Si le marché du travail a évolué, cela s’est également traduit par une évolution des contrats mêmes unissant les actifs aux acteurs économiques. Dans le domaine du Web, l’obtention d’un diplôme confère aux étudiants une spécialisation, dont ont besoin les entreprises. Trouver du sens dans leur projet professionnel passe donc nécessairement, pour les fraichement diplômés, par leur capacité à participer à « imaginer le monde de demain ». Et parce que la demande est forte principalement pour toutes ses nouvelles missions digitales, l’étudiant peut donc être amené à vouloir élargir la diffusion de son expertise.

Cette ambition répond en outre à cette tendance, visant à faire de l’indépendance et de la liberté des atouts très recherchés. Devenir freelance, indépendant, consultant, …. apparaît ainsi comme une voie connaissant une recrudescence de candidatures. La quête d’un meilleur cadre professionnel, d’une meilleure répartition entre vie privée et vie personnelle, que nous avons évoqué ci-dessus, se renforce alors d’une volonté de :

  •  S’affranchir de tout lien d’autorité,
  • Pouvoir travailler selon ses propres règles (à son domicile, en espace coworking ou même en voyageant autour du monde)
  • Rester fidèle à ses engagements en choisissant avec qui on veut ou pas travailler. (Il ne s’agit rien de plus que la sélectivité décrite ci-dessus poussée à l’extrême).

 

Naturellement, si les métiers du Web sont plus concernés par cette tendance, c’est que les fonctions s’y prêtent et que les innovations technologiques rendent ce travail en mode freelance plus aisé. Si 15 % de la population active en France est composé d’indépendants, cette proportion ne cesse de croitre d’année en année (Aux Etats-Unis, près d’un actif sur 3 est déjà indépendant).

 

Étudier dans le Web, l’ambition de plus de flexibilité et de souplesse

Si l’indépendance constitue donc une réponse satisfaisante aux aspirations des jeunes générations, elle satisfait aussi aux exigences des entreprises. Non seulement, le statut de freelance libère des lourdeurs administratives et des charges financières conséquentes du salariat, mais il permet aussi, grâce à l’externalisation des tâches, de multiplier les projets en pouvant s’adjoindre temporairement les compétences d’un expert reconnu. Contrairement à d’autres secteurs d’activité, au sein desquels cette tendance se traduit par une « ubérisation » de la société, devenir freelance dans le domaine du Digital constitue donc bien une réelle opportunité pour un projet professionnel ambitieux.

Pour les étudiants, ce choix, rendu possible par leur capacité à travailler en équipe et celle d’avoir une vision globale de la stratégie entrepreneuriale, ouvre de nouvelles perspectives professionnelles :

  • Une plus grande variété de missions,
  • La possibilité de choisir des projets réellement « engageants »,
  • Des acquis de l’expérience multiples permettant d’évoluer en permanence,
  • L’éventualité du nomadisme pour travailler en voyageant,
  •  …

 

Comme pour les contrats de travail plus conventionnels, le choix de devenir indépendant interroge aussi sur les conséquences financières (Sécurité des revenus non acquise au lancement de l’activité, incertitude économique, …). Dans tous les cas, devenir freelance après l’obtention de son diplôme est devenu une alternative au traditionnel contrat de travail.


Étudier pour apprendre à évoluer, le besoin d’une formation permanente pour les freelances

Cette nouvelle opportunité pour les étudiantes et étudiants d’aujourd’hui impliquent également la prise en compte de l’accélération des innovations. En obtenant un diplôme ou un titre professionnel reconnu dans le domaine du Digital, les étudiants répondent aux attentes actuelles des entreprises. Ces dernières modifieront ces dernières en fonction des avancées techniques ou technologiques, recherchant alors des profils ou des freelances, pouvant répondre à ces nouvelles compétences. Une récente étude de l’OCDE, « L’avenir du travail » a ainsi permis de définir qu’une compétence en 1987 avait une « durée de vie » de 30 ans, permettant à chacun de pouvoir se projeter dans un projet professionnel réfléchi. 

La même étude souligne qu’aujourd’hui, cette même compétence ne restera effective, aux yeux des entreprises, que pendant 2 ans. Remplacée par une autre, la compétence acquise au cours d’un cursus, quelle que soit la spécialité de ce dernier, doit donc nécessairement évoluer, d’autant plus si l’étudiant a choisi de valoriser sa formation en devenant indépendant.

 

De nouvelles formes de travail en devenir, un avenir multiple pour les étudiants

On a donc observé, qu’au salariat traditionnel s’était agrégé une manière plus individuelle de considérer son avenir professionnel. Les freelances, surtout dans le domaine du numérique et du Web, sont de plus en plus nombreux, répondant, en outre, à l’organisation du travail en « mode projet ». Bien que les études projectives tablent sur un renforcement de cette évolution dans les années à venir, une autre tendance prend de l’ampleur dans toutes les sociétés occidentales : le Slashing.

Consistant à exercer plusieurs métiers en même temps, le slashing a souvent été vécu comme un choix contraint pour celles et ceux, ne parvenant pas à trouver un emploi à temps plein. En revanche, il traduit aujourd’hui une nouvelle forme de réponse à cette quête de liberté et de flexibilité, nourrie par les plus jeunes générations. Combien de freelances exercent une activité salariée pendant une ou deux journées dans la semaine ? Combien de consultants ont décidé de consacrer une partie de leur temps à une activité plus « engageante » ? …Les études sur le sujet manquent, bien que les dernières statistiques sur le sujet soulignent qu’en France, ce sont plus de 2.1 millions d’actifs qui exercent au minimum 2 emplois en même temps. Le nouvelles habitudes, prises au cours de la crise sanitaire du coronavirus à commencer par le télétravail, ne vont-elles pas accélérer cette nouvelle évolution des manières de concevoir la vie professionnelle ?