Bac +5, des surdiplômés qui veulent changer le monde !

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Par nature, les étudiants obtenant un diplôme Bac + 5 ou plus, et ce quel que soit le domaine d’études, sont appelés à occuper des postes à responsabilités. Cette carrière professionnelle prometteuse peut donc leur permettre de participer à la transformation de notre société. Mais deux auteurs soulignent, que ces « surdiplômés » occupent une place bien plus importante que cela.


Bac +5, des surdiplômés qui veulent changer le monde !

Par nature, les étudiants obtenant un diplôme Bac + 5 ou plus, et ce quel que soit le domaine d’études, sont appelés à occuper des postes à responsabilités. Cette carrière professionnelle prometteuse peut donc leur permettre de participer à la transformation de notre société. Mais deux auteurs soulignent, que ces « surdiplômés » occupent une place bien plus importante que cela.


Des étudiants surdiplômés, les Millenials à la conquête du monde

Avec leur analyse, publiée aux Editions Odile Jacob, Génération surdiplômée, les 20 % qui transforment la France , M Jean-Laurent Cassely, journaliste et Mme Monique Dagnaud, directrice de recherche au CNRS, éclairent d’un nouveau regard ces Millenials, nés avec la digitalisation de nos économies. Il s’agit de s’intéresser à ces jeunes générations nées en 1980 et 2000. Ces dernières ont investi massivement l’enseignement supérieur, avec 45 % de la classe d’âge engagés dans des études post-bac. Et 20 % obtiendront même un diplôme Bac +5 ou plus. Tous les secteurs d’activité sont concernés et cette analyse ne se limite pas aux Experts du Web, des diplômés Bac +5 dans le numérique, appelés à « transformer » l’avenir Digital mais bien à tous ces secteurs. Pour les auteurs, ces « Bac +5 » partagent un bagage culturel mais aussi une façon de concevoir le monde, qui influe grandement sur l’avenir de notre société.

 

Les Experts du Web, la première ligne pour un changement pragmatique et concret

Chacun pense alors immédiatement à l’Expert Architecte Web, qui construit les sites Internet et les applications de demain, en s’appuyant sur l’expert de la Cyber sécurité ou encore sur celui en charge du marketing Digital. Si la transformation digitale de nos économies s’accélère depuis plusieurs années, force est de constater que ces experts du Web sont les forces vives, permettant la transformation concrète. Il suffit d’analyser le nombre de métiers à très forte valeur ajoutée au sein des entreprises de toute taille et dans tous les secteurs d’activité, qui n’existait pas à la génération précédente. Du Data Scientist au spécialiste de la Blockchain, en passant par les Ux Designer ou encore les Pros du Community Management. Et ces nouveaux métiers devraient encore se multiplier dans les années à venir, puisque selon les estimations, entre 50 % et 2/3 des métiers du Digital de demain n’existent pas encore aujourd’hui.

 

Obtenir un diplôme Bac + 5 dans le Digital ou dans une autre matière, une nouvelle façon d’envisager l’avenir ?

On peut donc comprendre que les Experts du Web soient considérés comme des acteurs de ces évolutions de notre société. Mais les auteurs de l’ouvrage vont plus loin, en soulignant que ces ex-étudiants participent à la vision de cet avenir en perpétuel changement. Pour les études supérieures dans le Digital, ces anciens étudiants d’Ecole du Web et/ou d’Instituts spécialisés partagent une même expérience, suffisamment longue pour être transformatrice. Une « pensée commune » s’impose naturellement, dégageant des grandes voies à suivre ou non. On peut ainsi évoquer la tendance environnementale de notre société, fortement influencée par ces « surdiplômés », qui, par nature, occupent, dans la majorité des cas, des postes à responsabilité. Et quand elle est interrogée, Monique Dagaud le confirme bien :  « C’est leur façon de voir et de penser le monde qui les lie. Les surdiplômés partagent une culture commune liée à leur longue expérience universitaire, et aux rites initiatiques qui la jalonnent » 

 

Une culture commune mais une prime donnée à la liberté pour les étudiants

Cette façon de penser s’acquiert au cours de cette longue expérience des études supérieures. Pourtant, tant dans une école du Web, où les étudiants sont plongés dans l’écosystème du Digital, que dans les facs de médecine, cette uniformisation de la pensée n’implique aucunement de nouvelles contraintes pour les étudiants. Ces derniers ont pris conscience, que ces changements permettent une liberté totale des choix de chacun. Choix de sa spécialisation pour les études supérieures, choix d’étudier en formation initiale ou en alternance, choix de rejoindre ensuite des grandes multinationales ou de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, choix de privilégier les conditions de rémunération ou de préférer le sens de son activité professionnelle, … Et c’est une très grande différence avec les générations précédentes selon les deux auteurs. Non seulement, ces Millenials surdiplômés influent grandement sur les orientations de transformation de notre société mais ils se sont assurés aussi de ne pas se contraindre en laissant à chacun la possibilité de choisir sa voie.

Qu’en sera-t- dans quelques années pour les étudiants commençant actuellement leur cursus à la Digital School of Paris ou dans tout autre établissement d’enseignement supérieur ?